dimanche 21 novembre 2010

Cocktail on the castle



Hier matin, réveil à 5h45 pour rejoindre mes camarades du Mountaineering Club. Direction le Sud pour 3 heures de route. Objectif du week-end, grimper au sommet du « Castle », une montagne assez atypique puisque son sommet ressemble à un cube: extrêmement pentu sur les côtés et plat au sommet. L'ascension est assez difficile puisque certains passages sont tellement étroits qu'il est impossible de les franchir avec un sac à dos et qu'il est parfois nécessaire de se faufiler à 4 pattes pour pouvoir avancer. Les derniers mètres avant le sommet sont également très impressionnants. On doit en effet grimper une paroi très verticale où la moindre erreur peut s'avérer fatale. Des cordes placées par de précédents grimpeurs nous aident à atteindre le sommet, même si certaines d'entre elles inspirent peu confiance.

Il nous a, en effet, fallu couper l'une d'entre elles qui semblait s'émietter et la remplacer par une nouvelle corde.

Arrivés au sommet, nous troquons T-shirts transpirants et pantalons salis contre chemises et cravates (voir même kilt!) pour une « cocktail party »! Les filles étaient aussi en robes de soirée, certaines se baladant même en talons sur les rochers. Et qui dit cocktail party dit bien sûr alcool et liqueur à volonté. Le buffet, quant à lui, était composé de canapés au saumon sur lit de mascarpone, d’huîtres, de Chorizo, de sushis et même de Gruyère (ça c'est la Swiss touch ;-). Et pour le dessert, fondue au chocolat! Elle est pas belle la vie?

Au sommet du castle, impossible de planter une tente. Nous dormons donc à la belle étoile, sous un ciel illuminé par une lune pleine. Nuit plutôt fraîche, car si la journée on atteint déjà des températures supérieures à 25 degrés, celles-ci peuvent retomber jusqu'à 5-6 degrés au milieu de la nuit.

A 5h, la lumière me réveille, et je regarde le soleil se lever, emmitouflé dans mon sac de couchage! Dernier regard sur ce panorama magnifique avant d'entamer la descente. Après quelques enjambées, nous découvrons un python, bronzant sur un rocher, à quelques mètres de notre camp... C'est assez flippant de se dire qu'on a dormi, sans tente, à même le rocher, à quelques mètres de cet imposant serpent.

Les péripéties s’enchaînent puisqu'il faut ensuite descendre en rappel la paroi escaladée le jour précédent. Enfin quand je dis rappel, ne vous imaginez pas qu'on a utilisé harnais et mousquetons...

Non non! les deux mains accrochées à la corde, les deux pieds perpendiculaires à la paroi, et on descend... Ca allait que c'était par tranches de 5-6 mètres à chaque fois, mais quand tu sais que si tu chutes tu peux finir 50 mètres plus bas...(voir photo)

Pour se requinquer après cette descente, petite baignade dans la rivière en contre-bas où nous laissons l'eau emporter la fatigue accumulée dans nos membres.

La journée se termine par 3 heures de route au rythme country des chansons à l'humour très OZ de Kevin Bloody Wilson (une petite chanson en exemple, intitulée « Don't touch your sister, she's mine » pour que vous imaginiez l'ambiance dans la voiture: http://www.youtube.com/watch?v=gk3Dt9HVDac&feature=related )

Un week-end assez génial, l'un des meilleurs si ce n'est le meilleur depuis mon arrivée au pays des kangourous!


mardi 9 novembre 2010

Bungonia Gorges


Le week-end dernier, je me suis rendu aux Bungonia Gorges pour une marche de 2 jours avec le Mountaineering club d'ANU.

Le paysage est assez impressionnant puisque, même si la région est peu élevée, les rivières ont creusé d'énormes gorges.

Ca faisait un peu bizarre pour un habitué des sommets de commencer une marche par 600 mètres de dénivelé négatif!

J'ai passé un super week-end dans une excellente ambiance. La nuit sous tente fut plutôt épique: je me suis endormi du côté droit, et, quand je me suis réveillé au millieu de la nuit, j'ai eu la chance de constater que ma camarade de tente avait décidé de m'utiliser comme radiateur et s'était collée contre moi... Coincé à droite par la tente et à gauche par la demoiselle, j'ai pas réussi à me retourner! Enfin on va pas se plaindre ;-D

Pendant ces 2 jours de marche, on a vu un « red-bellied black snake », un des serpents les plus dangereux de la région et dont les morsures peuvent être fatales, mais aussi un echidna, une sorte de hérisson à gros nez, et un « water dragon », un gros lézard. J'ai aussi eu la chance de pouvoir goûter des fruits de la passion sauvages, pas vraiment mûrs, mais on va pas se plaindre!

Ici, il faut quand même faire attention à ce que l'on essaie. Sur le chemin, on trouvait par exemple de jolies violettes. Mais si les animaux ne les mangent pas, c'est que cette plante est violente au point qu'elle peut paralyser un cheval!

2 belles journées de marche dans le bush ce week-end, et aujourd'hui, après ma journée de travail, petite balade de 2 heures en canoé kayak sur le lac... Le tout pour... 2 dollars! Elle est pas belle la vie?